Participation au Colloque IA et cybersécurité : impact sur le transport maritime et le secteur naval
Quel est ton parcours ?
A l’issue d’une classe préparatoire, j’ai suivi une formation d’ingénieur généraliste. Initialement orienté informatique, je me suis très vite spécialisé en data-science avec une très forte coloration en IA. An parallèles de ces études orientées recherche j’ai aussi eu l’occasion de réaliser de nombreux stages en entreprises. M’orienter vers la recherche appliquée était donc tout naturel.
Pourquoi et comment as-tu orienté tes études puis tes recherches dans le domaine de l’IA pour l’aide à la décision ?
Mon intérêt pour l’IA est né progressivement, au fil des expériences. J’ai vite compris qu’être compétent en IA ne suffisait pas : il fallait aussi maîtriser les aspects techniques pour rendre les solutions réellement applicables.
C’est pour cela que j’ai d’abord renforcé mes compétences en développement logiciel. Ensuite, les spécialisations académiques et les stages m’ont permis d’explorer plusieurs champs d’application de l’IA, notamment dans le traitement automatique du langage naturel, que ce soit dans la défense, la finance, ou la recherche fondamentale.
L’IA pour l’aide à la décision m’a particulièrement attiré. Avec cette approche, l’IA n’agit pas comme une boite noire qui vient remplacer l’humain, au contraire elle transforme les masses d’informations complexes en éléments facilement utilisables par les humains.
Quel est ton sujet de recherche et en quoi consiste-t-il ?
Le titre de mon sujet de thèse est : « Conception d’une méthodologie d’annotation des données du naval de défense ». Je travaille sur des systèmes d’aide à la décision pour les opérateurs de veille air et surface dans un contexte navale. Ces opérateurs doivent surveiller et analyser une grande quantité d’informations hétérogènes, comme des données visuelles, tactiques et contextuelles.
L’objectif de ma recherche est de concevoir des algorithmes qui permettent de structurer, filtrer et annoter ces informations, afin de réduire la charge cognitive de l’opérateur. L’idée est de lui fournir une synthèse pertinente et visuellement claire, afin qu’il puisse se concentrer sur l’analyse stratégique, notamment pour déterminer la nature des objets en face de lui.
L’objectif est donc de :
Mon approche vise à fournir une aide à la décision qui garde l’humain au centre du processus. Il ne s’agit pas d’automatiser les décisions, mais de concevoir un outil qui va venir aiguiller et affuter le jugement de l’opérateur.