Doctorante CIFRE (convention industrielle de formation par la recherche)
Maëlle travaille sur un sujet de thèse porté par l’Institut Mines-Télécom et Thales Defence Mission Systems (DMS). S’inscrivant dans le domaine de l’expérience utilisateur (UX) et des facteurs humains pour les Interfaces Homme-Machine (IHM), sa thèse s’attache à explorer une nouvelle approche pour la représentation des décisions de classification au sein d’une équipe humains-Intelligence Artificielle (IA) dans un contexte opérationnel militaire. Cette approche, inspirée du concept physique de « translucidité », propose une représentation des informations utiles à la prise de décision. Elle suggérerait à l’utilisateur, par un effet visuel de flou, la possibilité de leur exploration en profondeur en limitant la surcharge attentionnelle et l’augmentation de la charge mentale.
L’objet de sa recherche est d’explorer les possibilités d’application de la translucidité à la représentation des décisions et des informations nécessaires à leurs interprétations au sein d’une équipe humains-IA. Cela afin de tirer parti des forces de l’IA et de maintenir l’utilisateur engagé dans la boucle décisionnelle. Il s’agira ensuite d’étudier les effets d’une représentation translucide sur l’UX et sur les aspects facteurs humains tels que l’attention, la charge mentale ou la confiance de l’utilisateur.
Après avoir réalisé deux années en classes préparatoire PCSI/PC au Lycée Masséna à Nice, Maëlle a été diplômée de l’École Nationale Supérieure de Cognitique de Bordeaux-INP, école formant des ingénieurs cogniticiens spécialisés en interactions homme-machine dans des environnements critiques et complexes. Sa formation a la particularité de lu avoir offert un bagage en sciences-humaines et en sciences fondamentales lui permettant d’inscrire ses travaux de recherche dans une approche transdisciplinaire alliant cognition humaine, informatique et design.